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Préparer les valises, remplir le coffre et prendre la route presqu’aussi chargés qu’il y a une trentaine d’années quand on partait pour un mois et demi (là ce n’est que 4 petits jours). Choisir de passer par les petites routes et trouver la route longue, arriver de nuit à plus de 23h, prendre la clé, ouvrir le volet, la porte-fenêtre et retrouver instantanément l’odeur de la maison, l’odeur de mon enfance et adolescence, se sentir bien…

Dormir dans le petit lit bien trop mou entourée de Gaspard et Léa et avoir hâte d’être au matin pour aller voir la mer.

St Jean de Monts - 2016

Retrouver mon bol, voir Tonton arriver pour le café et enfin monter jusqu’à la plage. Ouvrir la portière et sentir l’odeur de la mer, l’odeur de St Jean de Monts…Je crois que j’arriverais à la reconnaitre au milieu d’autres odeurs de mer.

Faire découvrir les grandes marées à Gaspard, la mer qui se retire loin loin loin mais qui vient aussi lécher les serviettes en remontant très haut. Patouiller dans le sable et construire des châteaux.

St Jean de Monts - 2016

Garder un oeil sur Léa qui trouve que les algues c’est vachement bon ! Initier Gaspard au bodyboard dans la mousse et réussir à se baigner dans l’eau un peu trop froide mais comme il y a des vagues c’est plus facile.

St Jean de Monts - 2016

Aller déguster le meilleur chichi du monde au Chichi Shop, regarder Gaspard faire des tours et des tours de mon manège et attraper la queue du Mickey, repenser au petit Papi tellement rigolo qui nous appelait « ses petits cocos », faire faire sa première pêche aux canards à Gaspard.

St Jean de Monts - 2016

Guetter le marchand de glace le soir pendant le diner et prendre la pose devant l’objectif d’un photographe de plage pour des clichés avec un air de déjà vu…(on revient 20 ans en arrière et on me met à la place de Gaspard…)

St Jean de Monts - 2016

Se gorger de ciel bleu, de sable doux, marcher dans les dunes, admirer les chars à voile…

St Jean de Monts - 2016

Vouloir rester un peu plus longtemps, mitrailler à tout va pour emporter des souvenirs avec soi et se dire qu’il faudra revenir avant 7 ans…

Après Hawaii, Los Angeles, San Francisco, New York, Orlando et les Bahamas, voici venue la fin du voyage. Dernières destinations avant de rejoindre Hong Kong : Londres et la France.

A Londres, ce fut rapide mais fort sympathique. Le plaisir de déguster un smoothie chez Giraffe, les mythiques cabines téléphoniques rouges, se promener du côté de Neal’s Yard et Covent Garden…

Tour du monde en 50 jours

La découverte de la boutique Liberty, les lanternes de Chinatown, un tour de balançoire au parc, un diner avec les copines anciennes expats à Hong Kong et la magnifique gare de St Pancras…

Tour du monde en 50 jours

En France, on profite de la fin de l’été pour prendre un bon bol d’air pur, ramasser les tomates du jardin avec Mamie, jouer au foot, à la dinette, faire du toboggan…

Tour du monde en 50 jours

On lit des histoires, construit des châteaux, découvre la pétanque et surtout on prend une bonne ration de câlins avec les cousins pour tenir jusqu’au prochain retour.

Tour du monde en 50 jours

En Bretagne, on joue aux surfeurs et on essaie le stand up paddle de Tonton, on prend aussi une bonne dose des cousines…

Tour du monde en 50 jours

On câline Mamie, trouve que la couleur de l’eau à St Malo n’est pas si mal non plus et profite des derniers instants de ce fabuleux voyage.

Tour du monde en 50 jours

50 jours plus tard, on a vu des tas d’endroits tous plus magnifiques les uns que les autres, on a des images plein la tête et on reprend l’avion pour Hong Kong où nous attendent d’autres aventures.

En juin, une nouvelle dizaine à fêter pour beau-papa, l’occasion d’un très beau week-end. Le samedi matin, nous prenions la route pour une destination tenue secrète (enfin plus si secrète puisqu’en fins limiers Benoit, notre belle-sœur et moi avions réussi à deviner où se passerait le week-end). A l’arrivée, un magnifique relais château situé entre Niort et Poitiers, j’ai nommé le Domaine Curzay.

Le domaine Curzay
Très bien accueillis par le personnel, nous prenons possession de nos chambres qui se nomment Catherine, Brigitte et Julie. Toutes ont des tonalités différentes, les fauteuils anciens côtoient les bureaux en marqueterie, des bouquets de roses parfument l’espace, on devrait se sentir bien ici pour le week-end.

Le domaine Curzay

Le domaine Curzay
De la fenêtre, nous avons une jolie vue sur la cour d’entrée du Domaine.

Le domaine Curzay
Rendez-vous est donné pour l’apéritif à l’ombre des arbres. Nous longeons la terrasse du restaurant où la table est dressée pour une réunion de famille, chapeaux et canotiers attendent leurs propriétaires.

Le domaine Curzay
Nous jetons un œil à la piscine située près d’un ancien pigeonnier, c’est sur nous viendrons y faire un tour plus tard dans la journée !

Le domaine Curzay
Petit détail plein de charme, les clés des chambres sont accrochées à des porte-clés Lancel…Nous sommes plusieurs à l’imaginer dans notre sac à main 😉

Le domaine Curzay
Le déjeuner nous attend dans les bois, à la source de Mélusine. pique-nique champêtre à l’ombre des arbres, c’est bien agréable…Au menu, sandwiches triangles de crudités, tout un assortiment de rillettes et pâtés à tartiner sur de délicieux petits pains et pour le dessert des petites salades de fruits.

Le domaine Curzay
Pour aider à la digestion, quelques uns embarquent pour un petit tour en barque…

Le domaine Curzay

Au moment du café, il est temps de découvrir les salons du Domaine. Différents espaces de couleurs variées sont aménagés et on trouve même une salle de billard.

Le domaine Curzay
Après la sieste, il est temps d’aller faire un plongeon dans la piscine où les enfants s’en donnent à cœur joie…

Le domaine Curzay
Puis avant le dîner nous nous lançons dans la chasse au trésor qui nous permet de découvrir la chapelle, une jolie boîte à souhaits, d’explorer le Domaine et d’en apprendre plus sur la légende de Mélusine.

Le domaine Curzay
Un nouvel apéritif en terrasse, une remise de cadeau, une séance photo qui n’en finit pas avec des « duck face » et des bisous baveux en veux-tu en voilà et c’est l’heure de passer à table. Les amuse-bouches nous mettent dans l’ambiance…

Le domaine Curzay
En entrée j’opte pour le foie gras, sa petite gelée de céleri aux pommes et ses tranches de brioche. Un vrai délice…

Certains ont choisi le velouté de tomates au crabe et sa fraîcheur de légumes et ce n’était pas mal non plus.

Le domaine Curzay
En plat principal, je craque sur la fricassée de turbot et homard à la crème de poivrons accompagnée de cannelloni de légumes. Là encore, je ne regrette pas mon choix.

D’autres ont choisi le pigeonneau de Saint-Sauvant rôti accompagné de fèves, artichauts, lard et jeunes oignons.

Le domaine Curzay
Un petit bémol au niveau des desserts, l’attente a été très longue alors que jusque là le reste des plats était arrivé très rapidement et nous les avons un peu moins appréciés que les plats.

En grands gourmands que nous sommes, histoire de goûter à tout, avec Benoit, nous avons partagé les deux desserts au menu : la forêt noire en été (croquant de chocolat, crème légère à la vanille et sorbet cerise) et la gelée de fraises, mousse à la rhubarbe, biscuit aux pistaches et glace à la fraise.

Le domaine Curzay
Histoire de se préparer pour la nuit, les tisanes et cafés accompagnés de mignardises (petits chocolats et guimauves maison) ont été servis dans les salons (il commençait à faire frisquet à l’extérieur).

Le lendemain matin, un gargantuesque petit-déjeuner nous attendait sur la terrasse avec gaufres, pain grillé, jus d’orange frais, yahourt, œufs cuits à la demande, céréales etc…de quoi tenir sans problème jusqu’en milieu d’après-midi tout en ayant profité de la piscine et du parc du domaine.

Le domaine Curzay
En début d’après-midi, il est temps de quitter le Domaine Curzay  pour rejoindre Tours.

Nous avons passé un excellent week-end, un endroit à conseiller en famille ou en amoureux. Merci encore à mes beaux-parents pour l’invitation.

Le domaine Curzay